
2025 marque une année symbolique : les CSE fêtent leurs 80 ans. Mais où en sont vraiment les élus aujourd'hui ? Quelles sont vos priorités, vos réussites et vos difficultés au quotidien ? L'Enquête Nationale des CSE 2025, réalisée auprès de 1 000 élus partout en France, dresse un portrait inédit de vos pratiques et met en lumière les grandes tendances qui façonnent l'avenir des CSE. Pouvoir d'achat, ASC, dialogue social, écologie... Découvrez ce que révèlent les résultats et comparez-les à votre propre expérience.
Cette 10ème édition de l'Enquête Nationale des CSE, réalisée entre juillet et août 2025 auprès de 1 000 élus, intervient dans une année symbolique : les 80 ans des comités d'entreprise, créés en 1945.
Organisée par Officiel CSE en partenariat avec CompteRendu.fr, UpCoop, le Crédit Mutuel et Lamy Liaisons, cette étude vise à analyser le rôle et le fonctionnement des CSE, leur place dans le dialogue social, ainsi que les attentes des salariés.
Cette enquête constitue une référence incontournable pour comprendre les pratiques et les évolutions des CSE en France.
Portrait des élus en 2025, pouvoir d'achat, ASC, dialogue social, négociations salariales, écologie... Où en sont vraiment les CSE en 2025 ? Découvrez ce que révèle l'Enquête Nationale CSE 2025 : priorités, défis et tendances pour l'avenir des élus.
Sommaire
1. Contexte et méthodologie
2. Profil des élus de CSE interrogés
3. Organisation et fonctionnement des CSE
4. Relations avec l'employeur et dialogue social
5. Budget et Activités Sociales et Culturelles (ASC)
6. Communication et sources d'information des CSE
7 Les CSE face aux difficultés des entreprises
8. Nouveaux enjeux : IA et écologie
9. Les tendances clés de l'enquête 2025
1. Contexte et méthodologie
• La Grande Enquête Nationale des CSE est organisée tous les deux ans par Officiel CSE (depuis 2007).
• Cette 10e édition est réalisée en partenariat avec CompteRendu.fr, UpCoop, le Crédit Mutuel, Lamy Liaisons.
• Échantillon : 1000 élus CSE de toute la France, enquête en ligne et anonyme.
• Spécificité 2025 : édition spéciale « 80 ans des CSE », avec un regard historique et prospectif.
2. Profil des élus de CSE interrogés
Les résultats révèlent des élus de CSE marqués par la stabilité. Près de 70 % des élus interrogés siègent depuis plus de cinq ans et 37 % depuis plus de dix ans. Cette ancienneté traduit une forte expertise, notamment en matière budgétaire et sociale, mais elle révèle aussi une difficulté à renouveler les équipes. Le corps électoral vieillit, ce qui peut freiner l'adoption de nouvelles pratiques (écologie, numérique), mais assure une continuité précieuse.
La parité est respectée, avec une légère majorité de femmes parmi les élus, confirmant une tendance structurelle depuis plus de dix ans.
Par ailleurs, la syndicalisation est en hausse : Plus de 70 % des élus sont issus de listes syndicales, proportion qui atteint 91 % dans les entreprises de plus de 500 salariés. La réforme de 2024, supprimant la limite de trois mandats successifs, devrait encore accentuer cette continuité institutionnelle.
Chiffres clés :
• Ancienneté élevée : 70 % des élus sont en poste depuis plus de 5 ans, 37 % depuis plus de 10 ans → expertise forte mais difficulté de renouvellement.
• Renouvellement : 76 % souhaitent se représenter. Le départ en retraite reste la principale raison de non-représentation.
• Parité respectée : > 50 % de femmes élues. Syndicalisation : 70 % des élus sont issus de listes syndicales (jusqu'à 91 % dans les grandes entreprises).
Analyse :
La professionnalisation est réelle, mais les petits CSE manquent de moyens. Le corps électif vieillit, ce qui stabilise l'expérience mais limite l'innovation (écologie, numérique). La fin de la limite des 3 mandats successifs (ANI 2024) va renforcer la continuité.
3. Organisation et fonctionnement des CSE
L'Enquête Nationale CSE 2025 met en évidence une organisation de plus en plus structurée, mais marquée par de fortes disparités selon la taille des entreprises.
Des CSE qui se professionnalisent
En 2025, 41,7 % des CSE disposent de permanents salariés, contre environ 40 % en 2023. Cette tendance est particulièrement forte dans les grandes structures (plus de 500 salariés), où les missions du CSE se rapprochent de celles d'une véritable petite entreprise : gestion comptable, suivi des activités sociales et culturelles, conformité réglementaire, santé et sécurité au travail... La complexité croissante de ces missions incite les élus à recourir à des permanents qualifiés pour assurer une continuité de gestion.
Cette évolution accentue cependant la fracture entre les grands CSE « institutionnalisés » et les petits CSE bénévoles, qui restent limités en moyens et en ressources.
Des décisions largement collégiales
La suite est réservée aux inscrits. vous avez déjà un compte : se connecter
Envie de lire la suite ?
La lecture de la suite de cet article est gratuite,
mais réservée aux membres inscrits.
Connectez-vous ou inscrivez-vous gratuitement
pour accéder à l'intégralité du contenu
Je m'inscris gratuitement
Partagez et diffusez ce dossier
Laissez un commentaire
Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.