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- Cas d'entreprise : Quand les conditions de travail sont facteurs de performance économique.
- Effectif : 40
- Activité : Fabrication de bicyclettes
- Région : Picardie
- Mise à jour : 03/05/09
Présentation
Cette entreprise familiale est spécialisée dans un équipement haut de gamme pour vélo. Elle est numéro un mondial sur son marché et réalise 60 % de son chiffre d'affaires à l'export. Elle doit cette position dominante sur le marché, à sa politique d'innovation permanente. Innovation technique certes, mais aussi innovation sociale, où l'être humain est placé au cœur de la performance.
Demande de l'entreprise
Pour rester numéro un mondial, depuis toujours, l'entreprise s'inscrit dans un processus d'amélioration continue en matière de gestion du personnel, qu'il s'agisse de politique de formation, d'organisation libre de la polyvalence, de prévention des risques, de choix organisationnels.
La direction est en veille permanente sur ces divers sujets et sollicite régulièrement les diverses ressources externes qui peuvent contribuer à cet objectif constant.
Démarche
Un absentéisme quasi inexistant, avec un taux inférieur à 2%, chiffre qui intègre les congés de maternité ; aucun arrêt de travail depuis 10 ans ; une pyramide des âges équilibrée ; un turn over non significatif. Bien des entreprises aimeraient faire un tel constat. Quel est donc le secret de cette société ? Sans doute, réside-t-il dans le fait de considérer les conditions de travail comme un facteur de performance économique.
Pour atteindre ses objectifs économiques, l'entreprise construit une organisation souple et évolutive. Elle considère ses salariés comme des collaborateurs, ce qui la conduit à les impliquer dans la définition des règles et des procédures de travail, ainsi que dans la politique d'amélioration continue.
L'organisation générale s'appuie sur quelques principes de base : le respect de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, le respect du souhait des salariés en termes d'activité, de mobilité et de formation. Cela signifie qu'un employé peut avoir envie pendant un temps de ne pas évoluer professionnellement, par de la mobilité interne et de la formation (interne ou pas). Mais ceci n'augure pas de son évolution future. Il pourra quelques mois ou quelques années plus tard se repositionner dans un parcours d'évolution professionnelle.
Ces principes de base fondent la démarche de l'entreprise. Les salariés sont responsabilisés et associés aux choix d'organisation du travail et de la production. La polyvalence est favorisée, mais pas imposée. Les salariés établissent ensemble leurs horaires de travail et définissent de façon collégiale avec la direction, les tâches qu'ils effectueront la semaine suivante en fonction des objectifs hebdomadaires. Aujourd'hui presque tous les employés ont occupé tous les postes de l'entreprise, à l'exception de ceux qui nécessitent une très forte expertise.
De fait, les démarches participatives et concertées avec implication des instances représentatives du personnel sont une pratique habituelle de la direction pour conduire sa démarche d'amélioration continue. Celle-ci a créé un comité d'entreprise sans obligation légale puisque les effectifs sont inférieurs à 50 salariés. Les salariés peuvent s'exprimer directement sur divers sujets : plan de formation, planning hebdomadaire et répartition des tâches, mise au vote du travail du lundi de Pentecôte…
Parallèlement, la direction n'hésite pas à s'appuyer sur des ressources externes et pluridisciplinaires (CRAM, SST, CCI, OSEO…). En termes de prévention des risques, elle assure une veille active qui va bien au-delà des obligations légales, en participant à des séminaires, des journées d'étude organisées par les partenaires externes.
Bilan
Cette entreprise a fait le pari de lier gestion des ressources humaines, conditions de travail et performance économique. Aujourd'hui, elle reste leader sur le marché avec une capacité d'innover en moyenne deux ans avant ses principaux concurrents. L'entreprise peut conserver et accroître son savoir-faire par un processus de transmission permanent de compétences et une politique de formation tout au long de la vie.
Auteur(s) :
Marylène COPPI, chargé(e) de mission, CESTP - ARACT Picardie
Publié le 25 novembre 2011
Source : ANACT
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