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- Parcs de loisirs et à thèmes : l’embarras du choix pour les CSE
Les sorties dans les parcs de loisirs, les parcs à thèmes et les parcs d'attractions en France ou en Europe sont très largement pratiqués par les comités sociaux et économiques. Il s'agit d'une activité ludique que le CSE peut proposer à l’ensemble des salariés et à leurs familles. Le choix de la destination est vaste pour les comités puisque la France est le pays qui abrite le plus de parcs de loisirs en Europe. Billetterie non-datée, tarifs promotionnels, équipe dédiée, éductour… les CSE bénéficient de nombreux avantages.
La France compte une très grande diversité de parcs d'attractions et de loisirs localisés sur tout le territoire. De l’incontournable Disneyland (Seine-et-Marne) en passant par le Futuroscope, le Parc Astérix, Le Puy du Fou en Vendée, jusqu’à la Cité de l’espace à Toulouse, la France est le pays qui abrite le plus de parcs de loisirs en Europe.
Parcs de loisirs, sites culturels et naturels, aquariums, parcs animaliers, parcs aquatiques… ils proposent des attractions variées : manèges, spectacles ou dispositifs instructifs. Nombre d’entre eux sont conçus autour d’un thème : l’univers Disney, l’espace, le Far West, la science, les volcans…
Certains parcs d'attraction se distinguent également en Europe. EuropaPark en Allemagne est souvent classé n°1 - meilleur parc d'attraction - sur des sites comme TripAdvisor. En Espagne, le parc à thème Port Aventura bat des records grâce à son attraction Shamballa, la plus haute montagne russe d'Europe (76 mètres) et la plus rapide (134 kilomètres/heure). Frissons garantis !
Les parcs à thèmes, la success story française
La Mer de sable est le premier parc du genre en France. Le site a été créé par l'acteur et directeur de cirques Jean Richard en 1963. Aujourd’hui, plus de 500 sites français sont recensés comme parcs de loisir et d’attraction par le Snelac (Syndicat National des Espaces de Loisirs, d’Attractions et Culturels). Ils battent chaque année des records de fréquentation, dépassant en 2019 les 65 millions d’entrées.
Avec 2,2 milliards de chiffre d’affaire, 500 entreprises et plus de 30 000 salariés, les parcs de loisirs français bénéficient d’une très grande diversité et constituent un secteur économique fortement dynamique, cas presque unique en Europe. Le parc à thème se distingue des autres activités de loisir comme une catégorie spécifique de parc proposant un thème et un univers particulier.
Les parcs à thèmes les plus connus connaissent un succès non démenti depuis leur inauguration au début des années 1990. Le plus imposant d’entre eux, Disneyland Paris, réalise notamment plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires et attire près de 15 millions de visiteurs par an, record européen en la matière. Suivent d’autres parcs faisant partie intégrante du patrimoine touristique et culturel français comme le Futuroscope, le Parc Astérix ou encore le Puy du Fou. Les parcs à thème mêlant zoologie et attractions comme le Pal ou Marineland Antibes tirent également leur épingle du jeu.
La France est le leader européen en matière de visiteurs, et la tendance globale est à la hausse. De plus petits parcs à thèmes centrés sur la culture et/ou la nature continuent même d’ouvrir et assurent un maillage territorial efficace, comme le cas d’un parc Spirou en Occitanie en 2018 le démontre. S’il existe toujours des grands projets impliquant acteurs publics et privés, ce sont plutôt les sites existants et les projets d’envergure régionale ou même de proximité qui dynamisent le secteur.
Un succès que ces temples du loisir doivent avant tout à leur esprit d’innovation. Les parcs investissent en permanence dans de nouvelles attractions, qui permettent d’attirer de nouveaux visiteurs tout en fidélisant ceux qui sont déjà venus. Ces dernières années, ils ont aussi fait la part belle aux technologies innovantes, comme la réalité virtuelle, la 4D, les hologrammes…
La France un pays d'attractions
La France compte un complexe de parcs de loisirs à l'envergure internationale : Disneyland Paris. D'origine privée ou publique, le Parc Astérix, le Puy du Fou et le Futuroscope ont un rayonnement national élargi. Les parcs Walibi, La Mer de sable, Nigloland, Le Pal ou Parc Bagatelle relèvent d'une fréquentation plus locale.
Les différents parcs aquatiques (Aqualand, Marineland à Antibes…), certains aquariums (Aquarium de La Rochelle, Océanopolis...), les grands zoos (Thoiry, Palmyre, Peaugres, réserve africaine de Sigean, ZooParc de Beauval), les différents parcours acrobatiques en hauteur, les parcs de labyrinthes ou de maquettes (France Miniature, Parc Mini-Châteaux), Vulcania, Terra Botanica ou la Cité de l'espace profitent avantageusement de l'attrait touristique de leur région. Ils relèvent d’initiatives locales afin de mieux promouvoir, à l'échelle nationale, leur territoire.
Une véritable destination de séjour
Les parcs de loisirs sont devenus des destinations de séjours à part entière en développant une offre d’hébergement et de services variée. Les CSE peuvent désormais proposer à leurs salariés un véritable séjour de plusieurs jours et non plus une simple sortie à la journée. La « resortisation » en cours, qui se traduit par le développement d’hébergements et de services complémentaires au cœur des sites, constitue une tendance forte depuis quelques années et renforce l'attractivité de ces parcs (ZooParc de Beauval, Le Pal, le Puy du Fou, Sainte-Croix, Nigloland, etc.).
On distingue 3 catégories de logements. D’abord, les logements de type camping (tentes, tipis ou yourtes) à moindre frais comme par exemple au parc Ok Corral. Ensuite, des hôtels à thème de niveaux de confort différents peuvent être proposés à l’instar des 7 hôtels aux abords du parc Disneyland Paris. Enfin, des logements insolites mais un peu plus onéreux offrent une expérience dépaysante comme les lodges sur pilotis du parc Le Pal. Outre l’offre de logement, des services tels que boutiques, restaurants, ou golfs sont proposés aux visiteurs.
L’option du tarif de groupe
En organisant une sortie ou un court séjour en groupe dans un parc de loisirs, le CSE bénéficie de tarifs préférentiels proposés ou négociés avec le parc. Les comités sociaux et économiques qui souhaitent organiser des sorties collectives à la journée ou des courts séjours dans les parcs d’attraction peuvent inclure toutes les prestations telles que le transport, l’entrée au parc, les repas et l’hébergement. Ils peuvent également faire appel à un prestataire, un autocariste, une agence de voyage pour les aider à organiser la sortie dans le parc d’attraction de leur choix.
En privilégiant l’activité de groupe, les CSE agissent en faveur de la cohésion des salariés. Le développement des solutions d’hébergement comprises avec le billet permet de faciliter grandement l’organisation et l’attractivité de cette option. Les sorties de groupes sont avant tout un moment de divertissement pour les salariés, avec leurs familles et à des conditions financières avantageuses. Loin de la routine quotidienne, ces escapades sont une vraie rupture avec les habitudes et permettent aux salariés de se découvrir « autrement » en dehors du travail.
Le développement de la billetterie individuelle
Les sorties de groupe restent pratiquées par les CSE mais s’effacent quelque peu face à la pratique de la billetterie individuelle. Depuis quelques années, nous assistons à un changement de comportements de la part des CSE, avec une demande de plus en plus forte de la part des salariés, pour l’organisation d’activités individuelles. Ce sont les demandes pour des billets individuels qui se développent au détriment des sorties groupées dans un parc d’attraction. Il est vrai que l'organisation de la sortie dans un parc de loisirs en groupe par le CSE, est souvent contraignante et nécessite de nombreuses démarches de la part des élus ce qui demandent souvent beaucoup de temps. Cette évolution suit la tendance globale à l’individualisation des prestations offertes par les CSE, perceptible notamment avec la généralisation des bons d’achat.
L’offre de billetterie est un service très largement mis en place par les comités sociaux et économiques. Elle permet de proposer aux salariés et à leurs familles des billets individuels à tarifs réduits pour les parcs à thème et d’attraction. L’intérêt de développer une offre de billetterie réside dans des réductions et des tarifs préférentiels à l’adresse des salariés. Le service permet aussi un réel gain de temps pour le bénéficiaire qui n’a, dès lors, pas à réserver et acquérir lui-même son billet.
Devant le succès non démenti des parcs à thèmes en France, se positionner sur cette offre est souvent apprécié des salariés. Notre dernière enquête nationale CSE, réalisée en 2019 auprès de 1000 élus de CSE,met d’ailleurs en avant que plus de 8 CSE sur 10 proposent une offre de billetterie aux salariés de leur entreprise. Une offre de billetterie bien ciblée peut représenter un gain considérable en temps et en pouvoir d’achat pour les salariés.
Le recours à un prestataire
Le CSE peut, soit s’enquérir de l’accès à un tarif préférentiel directement auprès des parcs diffuseurs de billets, soit passer par un prestataire qui joue un rôle d’intermédiaire. Cette option permet au Comité de gagner du temps en ne recherchant pas lui-même des offres en contrepartie d’un abonnement auprès d’un prestataire.
Il existe de nombreux prestataires sur le marché. Le CSE devra comparer les offres et choisir un prestataire spécialisé dans la billetterie (Promoparcs, Réseau France Billets, Primoloisirs…) ou un prestataire proposant un logiciel avec billetterie intégrée (ProwebCE, Delta CE, Kalidea…). Ce recours à un prestataire est très fréquent et de plus en plus généralisé au sein des CSE : il ressort en effet de l’enquête CSE 2019 que les deux tiers des CSE concernés par l’enquête passent par un prestataire, que ce soit exclusivement ou en commun avec une politique individuelle de recherche et de conclusion d’offres tarifaires.
Il convient dès lors au CSE de choisir s’il préfère s’enquérir lui-même de tarifs préférentiels auprès des parcs de loisirs ou s’il choisit de passer par un prestataire global.
Si l’immense majorité des CSE proposent une offre de billetterie, ils ne sont pas tenus de subventionner ce service, le billet étant en principe déjà à prix réduit. Les deux tiers des CSE concernés par l’enquête nationale CSE subventionnent tout de même au moins partiellement la billetterie. Il est également à noter que le prestataire peut également proposer de gérer lui-même un montant de subventions préétabli. Le gain pour le salarié s’en trouve accru, lui permettant d’accéder à un excellent rapport qualité/prix.
Trouver la bonne formule pour le CSE
L’élu de CSE, en charge ou non de trouver lui-même des offres, doit collecter trois données fondamentales pour s’assurer du succès de l’organisation d’une sortie dans un parc à thème ou un parc de loisirs : la bonne qualité des prestations proposées, leur tarif intéressant et l'adéquation avec les goûts et attentes des salariés.
Passer par un prestataire doit également nécessiter d’étudier ces questions :
- choisir un intermédiaire dont les offres correspondent aux desiderata des salariés tant en terme de contenu que de prix
- valider que l’abonnement/adhésion proposé au CSE reste raisonnable
- s'assurer de la qualité du service proposé
Les délais et frais d’expédition des billets, des dates et de la durée de validité des places ainsi que l’efficacité du SAV doivent également faire l’objet d’une attention particulière de la part des élus du CSE avant de commander des billets ou de souscrire à un prestataire. La réputation du parc de loisirs et les préférences des salariés doivent être idéalement étudiées afin que le nombre de billets et la nature même des parcs choisis correspondent de façon optimale aux aspirations des salariés. En dehors du thème, la nature des attractions et du divertissement diffère en effet largement selon les parcs de loisirs, plus ou moins tournés vers les attractions à sensation (par exemple Disneyland), la culture (Le Puy du Fou), la zoologie (Le Pal, Marineland), la technologie (Futuroscope), etc.
A noter également que le partenariat avec des parcs de loisirs à taille réduite mais proches géographiquement et intégrés localement peut constituer une manne intéressante pour le parc d’une part, et permettre de réaliser de considérables économies d’organisation et de coût pour le CSE et les salariés en plus de soutenir l’économie locale d’autre part. Leur médiatisation et affluence plus faibles que celles des grands parcs nationaux limitent le risque que les salariés l’aient déjà visité.
Avant d’acheter des places en grande quantité, il est préférable que le CSE commande auparavant de plus petits volumes afin de s’assurer de la pertinence de l’offre, validée par un succès auprès des salariés. Il peut également réaliser une enquête ou un questionnaire à diffuser par mail afin d’évaluer au mieux les aspirations des salariés et le budget qu’ils voudraient consentir. Il convient également d’envisager une limite de billets subventionnés par salarié pour éviter une trop grande captation des offres par un petit groupe, ou encore pour éviter la revente par le salarié.
Autre enjeu, la communication des offres doit être pertinente et toucher un maximum de salariés. La communication numérique et un affichage ciblé demeurent les principaux moyens de communication des offres utilisés par les CSE d’après l’enquête nationale CSE 2019. La citation d’articles comparatifs en matière d’évaluation des parcs à thèmes peut être un grand plus dans la communication de l’offre des parcs concernés par l’offre de billetterie, notamment en aidant les salariés à choisir le parc en fonction de leurs aspirations s’ils disposent d’un large choix.
Les nouveaux projets de parcs se multiplient
La vitalité des parcs de loisirs français reste forte. Ces dernières années, les projets liés à l’installation d’un parc de loisirs se sont multipliés un peu partout sur le territoire français. Des créations et de nombreuses rénovations témoignent du dynamisme du secteur. Avec une fréquentation régulière en hausse, l’univers des parcs est en effet particulièrement porteur. Un projet de parc d'attractions dédié à Napoléon est en cours en Seine-et-Marne. Ce nouveau parc d'attraction devrait voir le jour en 2023, près de Montereau-Fault-Yonne. Graals Ecoparc, un parc d'attractions médiéval pourrait également voir le jour, près de Chartres.
Usages numériques renforcés, exigence de sécurité, qualité d’expérience et émotions proposées, l’univers des parcs de loisirs n’a pas fini de se renouveler afin de mieux prendre en compte les évolutions de nos sociétés. Destinations offrant une palette d’expériences multigénérationnelles et un environnement sécurisant et divertissant, les sites de loisirs ont encore un bel avenir.
Publié le 14 avril 2020
Source : Officiel CSE
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