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Règlement intérieur du CSE : ce qu’il est possible d’y intégrerIl convient d’envisager le règlement intérieur du CSE comme un outil permettant au comité d’exercer pleinement ses compétences. Si le contenu du règlement peut tout à fait différer d’un CSE à l’autre en raison de leurs spécificités propres, il est néanmoins recommandé d’y inclure certaines clauses essentielles. Il peut par exemple s’agir (liste non-exhaustive) : Présentation et fonctionnement général - d’un préambule de présentation, intégrant la date
d’adoption, sa durée d’application ainsi que les règles relatives
à sa modification ; Les réunions du comité et leur organisation - les différentes réunions du CSE (plénières,
extraordinaires, préparatoires) ; Les missions économiques et professionnelles - les missions économiques et professionnelles,
notamment les thématiques d’information-consultation et la
procédure afférente ; Le volet budgétaire - la périodicité de versement des budgets du comité
et leur montant ;
Les moyens à disposition du CSE - les heures de délégation (mutualisation et
annualisation) et leur imputation ; Les activités sociales et culturelles (ASC) - les critères de détermination des ASC qui seront
proposées aux salariés ; Règlement intérieur du CSE : ce qu’il est interdit d’y intégrerFactuellement, le contenu du règlement intérieur du CSE est relativement libre et souple. En effet, il doit être adapté à la réalité de terrain des élus du comité. Néanmoins, il ne sera pas possible d’y intégrer des clauses contraires à l’ordre public telles qu’une prorogation automatique de la durée des mandats, la mise en place d’un quorum obligatoire rendant valide les délibérations, ou encore un arrêté des comptes réalisé tous les deux ans ou seulement en fin de mandat. De même, y inclure des critères d’attribution des ASC contraires aux dispositions légales et URSSAF ne rend pas ces derniers valables. En effet, en cas de contrôle, le redressement ne sera pas exclu sur ce motif. Enfin, le règlement intérieur du CSE est adopté et modifié par le biais d’un vote à la majorité des membres présents en réunion plénière. Mais cela ne signifie pas que les élus peuvent imposer à l’employeur tous leurs souhaits. Les dispositions supra légales (plus favorables que ce que prévoient les textes), ne peuvent être incluses dans le règlement qu’avec l’accord du président du CSE. |
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