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- CSE : le renouveau des cabarets spectacles après la pandémie
Les cabarets ont été frappé de plein fouet par une succession de crises et par la pandémie. Heureusement, tous les cabarets spectacles ne se portent pas mal. Une nouvelle génération de cabarets a ouvert un peu partout en France ces quinze dernières années. A Paris aussi, le renouveau du cabaret s’observe. Passage en revue des nouveautés pour les CSE.
Les cabarets proposent des soirées d’exception en assistant à un dîner-spectacle ou à une revue. Des plumes et du strass, mais pas que. Les Cabarets spectacles proposent des ambiances et des genres très différents, il est parfois difficile pour les élus du CSE de choisir le spectacle ou la revue à proposer aux salariés. Tour d’horizon des nouveautés pour votre CSE.
A Paris, ils ont construit leur popularité dès le 19ème, à la Belle Époque. Plusieurs grands cabarets parisiens comme le Moulin Rouge, le Lido, le Crazy Horse et le Paradis Latin ont atteint une renommée mondiale et font la notoriété des nuits parisiennes.
Comme l'illustre l’entrée au Panthéon le 30 novembre 2021 de la meneuse de revue et résistante noire des Années folles, Joséphine Baker, les cabarets ont été des pionniers en matière de diversité et d'ouverture à toutes les communautés.
On compte désormais 260 cabarets en France, dont 160 en région, de toutes tailles, les plus petits ne comportant qu'une vingtaine de places. Ils accueillaient 3 millions de spectateurs par an avant la pandémie.
Ces dernières années, le secteur a été frappé de plein fouet par une succession de crises et reste fragile. L’effet dévastateur du Covid-19 et des différents confinements a fait fondre leur chiffre d’affaires de 80%. Le 12 mai 2022, le groupe hôtelier Accor a annoncé la fermeture du Lido. Pour sa réouverture, le 1er décembre 2022 le Lido rebaptisé le Lido2Paris a choisi de programmer une oeuvre emblématique, Cabaret, scénographié par Robert Carsen, pour 60 représentations dans la célèbre salle des Champs-Elysées.
Heureusement, tous les cabarets ne se portent pas mal. Une nouvelle génération de cabarets a ouvert un peu partout en France ces quinze dernières années. A Paris aussi, le renouveau du cabaret s’observe. Loin des revues traditionnelles proposées par le Moulin Rouge ou le Paradis Latin, des établissements renouent avec une forme plus traditionnelle de cabaret.
De la revue au stand-up
Cabarets de revue, cabarets exotiques (comme Brasil Tropical ou Pau Brasil), cabarets humoristiques (on peut citer le Don Camilo, Chez ma cousine, Oh ! César, Le Petit Casino…), cabarets transformistes (Chez Michou est le plus célèbre d’entre eux), cabaret à spectacles (magie, sketches, cirque…) ou cabarets chansonniers, il y en a pour tous les goûts.
Des grandes scènes, comme l'Ange Bleu à Bordeaux (1.200 places), le Royal Palace près de Strasbourg (1.000 places), le Paradis Latin (700 places) avec leur tradition de revues, côtoient de très petites salles plus proches du stand-up.
Le renouveau des cabarets parisiens
Suite à la pandémie, les grands cabarets parisiens innovent et s’adaptent.
Le Moulin-Rouge a entamé une politique de diversification. Il est devenu propriétaire de La Nouvelle Eve, une salle de spectacles parisienne de 280 places, qui compte sa propre troupe. Pour toucher une clientèle plus jeune, Le Moulin-Rouge a procédé à l’acquisition de la boîte de nuit La Locomotive, rebaptisée La Machine du Moulin-Rouge, puis a créé deux bars. Le célèbre cabaret ne manque pas de projets : montée en gamme dans la restauration – 450 couverts sont servis chaque soir par le chef David Le Quellec –, agrandissement de la salle de spectacle, création d’« un parcours immersif à l’entrée », et pourquoi pas le lancement d’une nouvelle revue pour succéder à Féerie.
Le Crazy Horse, par exemple, se porte bien. Cet établissement a fait le choix de réduire le nombre de places, ce qui crée une atmosphère plus cozy. Et surtout, il parvient à attirer un nouveau public.
Le Paradis Latin mise sur une musique moderne, l’utilisation du numérique pour repenser la mise en scène, et des danseurs représentant la diversité pour se renouveler. Le public est devenu plus transgénérationnel et surtout très français, certains venant soit en famille, soit entre amis. Le résultat est là : le chiffre d’affaires du Paradis latin est revenu quasiment à son niveau d’avant crise sanitaire.
Le théâtre des Folies Bergère reste un des grands symboles de la capitale et invite ses spectateurs à une expérience hors du commun dès leur arrivée : sa façade classée, son Hall grandiose et les éléments Art-Déco qui le composent font de ce lieu, une part de l’histoire du spectacle vivant mondial depuis plus de 150 ans.
Loin des revues traditionnelles proposées par le Moulin Rouge ou le Paradis Latin, des établissements renouent avec une forme plus traditionnelle de cabaret. On peut citer Madame Arthur et ses artistes transformistes qui attirent un public plus jeune et branché qu’ailleurs.
A Pigalle, le « premier cabaret travesti ouvert à Paris », en 1946, vit actuellement une joyeuse renaissance. Aujourd’hui, les soirées de Madame Arthur, font salle comble. Le talent de ses artistes rayonne jusqu’à la télévision (« Extravagantes », sur Paris Première), le cinéma (Romain Brau dans « Les Crevettes pailletées »), le théâtre et dans de nouveaux cabarets underground (Le Secret, dans le 20e arrondissement, La Bouche, dans le 18e).
Le César Palace Paris propose la plus humoristique des revues parisiennes. Dans une ambiance cabaret Music-hall, le César Palace Paris vous propose une multitude d’artistes : danseurs, humoristes, magiciens, jongleurs, violoniste…
Brasil Tropical et Le Pau Brasil sont les cabarets parisiens les plus connus pour passer une soirée pleinement brésilienne.
Il y a aussi le Cabaret de Poussière, qui chaque début de mois se produit au Zèbre de Belleville dans le XIe arrondissement de la capitale. A chaque fois un spectacle renouvelé, des chansons, des numéros subversifs, revendicatifs, inspirés par l’actualité.
Paris n'a pas le monopole du cabaret
La plupart des nouveaux cabarets ouvrent en région. Sur les quelques 220 cabarets qui existent en France, seulement 34 se trouvent à Paris. C’est donc en dehors de la capitale que la vitalité du milieu se mesure actuellement.
On a tendance à penser que le cabaret, c'est typiquement parisien, en réalité de nombreux cabarets et non des moindres sont disséminés dans toute la France, du Royal Palace en Alsace mêlant revue, cirque, chansons françaises et club, àL'Ange Bleu près de Bordeaux qui s'en inspire, en passant par le cabaret équestre angevin Orstella et sa formule bodega ou le Délirium à Avignon avec ses spectacles décalés.
Le plus grand cabaret de France se trouve d’ailleurs au nord de Bordeaux, l’Ange bleu et ses deux salles qui peuvent accueillir 1 200 et 400 personnes. Alors que les salles de spectacle vivant sont généralement en cœur de ville, les cabarets en région sont pour la plupart situés en périphérie, voire à plusieurs dizaines de kilomètres des villes, en pleine campagne.
Un engouement qui a donné naissance à quelques incroyables success stories. La plus médiatique reste celle du Royal Palace, implanté à Kirrwiller en Alsace dans un village de moins de 600 habitants, rapidement baptisé le Las Vegas alsacien. Ce cabaret n'a rien à envier aux grandes maisons parisiennes, avec un show de qualité mêlant danseuses et attractions, une salle de 1 000 places, deux restaurants, et même un assez incroyable lounge bar discothèque de 1 200 m2…
Le cabaret Voulez-vous incarne également cette nouvelle génération de cabarets qui fleurissent un peu partout en France ces quinze dernières années. Après son lancement à Ingré dans le Loiret, à moins de dix kilomètres du centre-ville d’Orléans, le Voulez-vous s’est développé et à ouvert de nouveaux cabarets à Lyon, Rouen et Périgueux. Il propose des spectacles « en lien avec son temps ». Le spectacle Utopia, parle de l’omniprésence du numérique et des réseaux sociaux.
A l’ouest de la France, La Cloche, à Nantes, est l’un des plus grands cabarets de la région, créé en 1895 et devenu au fil des ans, le lieu de rendez-vous incontournables de tous les nantais pour les fêtes de fin d’année. La Cloche se concentre sur sa 100e édition, dont elle entend faire un événement. Selon sa directrice, "cette centième ne doit pas être une revue de plus. Elle devra surprendre, ouvrir une nouvelle ère".
Le cabaret Élégance, situé à Renaison dans la Loire, est l'un des plus récent music-hall de France. Dans la troupe, cinq artistes sont ukrainiens et continuent à se produire sur scène, malgré l'inquiétude. Ils ont organisé une grande collecte de vêtements et de matériel, aidés par tous les salariés du cabaret.
Le National Palace, à Vierzon (Cher) est le premier cabaret-cirque de France. Trois générations jouent sur scène. Il y a bien sûr une revue, mais pas seulement, on trouve aussi des numéros de trapèze, des clowns, pour, au final, un vrai mixte en cirque et cabaret.
Créé il y a vingt ans, le cabaret Kalinka, rue des Teinturiers à Toulouse, est devenu une institution. Ici, ni plumes ni paillettes. Le Kalinka séduit le public, ravit de découvrir des spectacles atypiques avec un réel espace de liberté et une diversité de thèmes, d’âges et de physiques.
Depuis quelques années, les cabarets se réinventent. Le secteur voit éclore de nouvelles scènes innovantes et engagées.
Quelle soirée cabaret proposer aux salariés ?
Les Comités sociaux et économiques constituent une part importante de la clientèle des cabarets. Les élus peuvent proposer aux salariés un service ou une plateforme d’accès à la billetterie individuelle à tarif réduit, mais rien ne remplace l’organisation par le CSE d’un dîner-spectacle au cabaret.
Une telle fête peut s’organiser à l’occasion d’un événement particulier, comme le Noël des adultes ou la fête annuelle de l’entreprise… Elle permet de réunir les salariés autour d’un événement hors du commun.
La « privatisation » partielle est même proposée par certains cabarets qui possèdent des salons de réception privés, idéal pour un apéritif ou un cocktail dînatoire privé avant votre spectacle. Pour les plus gros CSE, le cabaret peut même être totalement « privatisé » et réservé exclusivement à vos collaborateurs.
Qualité du spectacle ou de la revue, prix attractifs, certes. Mais pour satisfaire vos collègues, la soirée doit bénéficier d’une organisation parfaite et d’un accueil chaleureux.
L’organisation de la soirée cabaret par le CSE
La première étape dans l’organisation d’une soirée cabaret par le CSE, c’est la fixation de la date. Elle est cruciale, car la réussite de l’événement en dépend. La date doit convenir au plus grand nombre des salariés.
Pour le choix du cabaret, il faut tenir compte de plusieurs éléments comme la qualité du spectacle, la capacité d’accueil, la disponibilité et la localisation du cabaret. Pour les élus du CSE, il faut impérativement vérifier la bonne application des règles en vigueur concernant la sécurité.
Pour que la soirée spectacle du CSE soit une réussite, il faut également bien étudier le côté financier. En effet, il faut évaluer précisément les différentes dépenses liées à l’organisation de la soirée cabaret : coût de transport, frais de repas, éventuellement d’hébergement, dépenses d’organisation, etc.
Avant de choisir votre prestataire et de contacter un cabaret, nous vous recommandons de demander leurs préférences aux salariés ; sélectionnez une liste de plusieurs cabarets que vous jugez adaptés aux gouts des salariés et à votre budget (plusieurs cabarets parisiens ou les cabarets plus proche de chez vous…), et faites un sondage auprès de vos collègues.
Une fois votre choix du cabaret effectué, réservez les places et lancez les inscriptions auprès des salariés (avec une date butoir impérative).
Rassure-vous, tous les cabarets proposent un accompagnement et des conditions tarifaires attractives pour l’organisation par le CSE d’une soirée-spectacle inoubliable.
Mise à jour le 5 décembre 2022
Sources : Officiel CSE, Les Echos, Le Monde, France Infos
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