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- Les séjours linguistiques pour jeunes et adultes
Environ 128 000 jeunes français de 10 à 18 ans partent chaque année à l'étranger dans des séjours linguistiques extrascolaires sur environ 5,5 millions d'élèves dans le second degré. Ce chiffre atteint 400 000 si on ajoute les voyages scolaires pédagogiques à l'étranger organisés par les écoles. |
Mais 14 % des personnes réalisant un séjour linguistique ont plus de 30 ans.
Rappelons à titre indicatif les dernières statistiques 2005 de la répartition par tranches d'age de la population française : les moins de 19 ans : 23,8%, les 20/39 ans : 26,8%, les 40/59 ans : 27,6%.
La durée moyenne des séjours varie de deux à quatre semaines.
En 2003, environ 150 opérateurs de séjours avaient une activité régulière dans le cadre de la législation. Mais on en recensait 350 en 1998, dont 25% exerçaient hors la loi… Malgré une grande professionnalisation et des contrôles, il ne faut pas ignorer qu ‘aujourd'hui, encore, certains organisateurs ne répondent pas aux obligations légales.
La Grande- Bretagne reste la destination principale choisie par 40% des jeunes (plus de 4,7 millions d'enfants étudient l'anglais en première langue), viennent ensuite l'Irlande (28%), les USA et le Canada (20%) puis l'Espagne, l'Italie, Malte, l'Australie (9%). L'Allemagne se trouve à 3%, 7,9% des élèves étudient l'allemand en langue vivante 1,13% en langue vivante 2.
L'anglais et le français sont reconnus comme les deux langues les plus utiles à connaître en Europe.
La meilleure façon d'apprendre une langue, c'est encore de la pratiquer et découvrir ainsi un autre mode de vie en gagnant en autonomie.
C'est ce qui manque probablement aux jeunes français, dont le niveau d'anglais laisse à désirer par rapport a d'autres pays européens. Une étude conduite en 2002 par le réseau européen des responsables des politiques d'évaluation dans 7 pays européens, révèle que les performances françaises sont inférieures à celles des ressortissants des 6 autres pays. A titre d'exemple citons qu'à l'oral, un petit norvégien obtient pour sa compréhension de l'anglais 73,3 et à l'écrit 82,0 alors qu'un petit français obtient 30,6 et 56,8 (Source Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche).
Le rapport Thélot constatant la dégradation du niveau des jeunes français proposait d'apprendre à tous les élèves « un anglais de communication international », cette proposition faite dans le cadre du débat national sur l'avenir de l'école (octobre 2004) proposait que l'enseignement commence dés le CE2 puis au CE1 en 2007, l'élève pouvant choisir sa seconde langue vivante en 5ème et non plus en 4ème. Enfin, les futurs enseignants passeront une épreuve de langue obligatoire au concours d'entrée à l'IUFM dès juin 2006.
Cette réforme a figuré dans le projet de loi d'orientation sur l'école, présenté le 12 janvier 2005 en conseil des ministres.
Ce projet marque une rupture dans l'histoire de l'éducation nationale par l'importance donnée aux engagements européens en matière d'éducation. La place donnée, entre autres, à l'apprentissage des langues vivantes est directement en lien avec la construction européenne.
Plus on apprend une langue tôt, meilleur on est. Et les Français, qui commencent tard, ne sont pas bons en langues étrangères. Dans les comparaisons internationales, ils arrivent loin derrière les Espagnols, qui en apprennent tous une en primaire. La maîtrise des langues chez les jeunes Français est insuffisante, notamment la compréhension et l'expression orale, nécessaires non seulement pour communiquer mais même à toute connaissance de la culture et de la civilisation.
Pour la première fois dans une étude de l'Education Nationale, en septembre 2005, l'effet bénéfique de l'apprentissage précoce vient d'être mis en évidence. Longtemps expérimentaux, les cours d'anglais, d'allemand, d'espagnol ou d'italien ont été progressivement généralisés en primaire depuis 2000. Les dernières études critiquaient la faible formation linguistique des enseignants et l'absence de continuité dans le parcours des élèves : ces derniers pouvaient commencer l'allemand en primaire puis faire de l'anglais au collège... Autre imperfection, les enfants qui débutaient plus tôt que les autres risquaient de stagner en étant souvent mélangés à ceux qui commençaient en sixième.
Dans cette nouvelle étude, Les premiers fruits de la généralisation à toutes les écoles apparaissent, la différence est significative, même chez les élèves les plus difficiles. Mais les évaluations révèlent également une hétérogénéité des profils. Environ la moitié des élèves restent au-dessous des aptitudes requises en langues. En fin de collège, seul un élève sur huit atteint un bon niveau à l'oral et à l'écrit en anglais. A l'opposé, un sur vingt ne maîtrise presque rien.
Bien sûr l'apprentissage de la langue se fait durant le cursus scolaire, mais dans une enquête réalisée par L'Union Européenne, 47% des sondés ont reconnu avoir approfondi leurs connaissances en allant dans le pays d'origine.
Selon un sondage réalisé sur un échantillon de 300 entreprises, les langues les plus demandées sont l'anglais en premier lieu, puis à égalité, l'allemand et l'espagnol (considéré par elles comme la deuxième langue de demain). La langue émergente est le chinois.
Pour 9 entreprises sur 10 c'est en effet l'anglais qui est demandé en première langue, pour 1 sur 2 l'espagnol en deuxième langue devant l'allemand, et pour 1 entreprise sur 2 une troisième langue semble nécessaire.
Le constat est alarmant puisque
- 1 entreprise interrogée sur 2 trouve que le niveau de pratique des langues étrangères est insuffisant pour leur personnel junior comme pour leur personnel senior,
- 1 entreprise sur 2 pense que le fait de ne pas parler une langue étrangère est un frein à la carrière.
C'est pourquoi de très nombreuses entreprises proposent à leurs salariés des stages linguistiques à l'étranger en complément des cours qu'ils peuvent suivre durant l'année. Cet apprentissage vient renforcer les nouveaux modes de fonctionnement du salarié : Il se forme tout au long de sa vie professionnelle, profite de ses vacances pour apprendre en « famille » en alliant culture, sports, et cours de langues…Le Dif accentue ces tendances
En Ile de France, l'anglais est la langue exclusive dans 9% des entreprises. C'est ce que révèle une étude réalisée entre le 9 octobre et le 14 novembre 2005 par l'Observatoire de la formation, de l'emploi et des métiers de la chambre de commerce et d'industrie de Paris (Ofem) auprès de 175 entreprises de plus de 250 salariés (63%) dont l'activité à l'étranger est prépondérante, elle atteste de l'irrésistible montée en puissance de l'anglais. Dans un quart des entreprises, l'anglais est utilisé au même titre que le français pour communiquer. «Courriels, rapports et mémos en anglais prennent de plus en plus d'importance», souligne l'étude. Il s'avère que c'est principalement par e-mail, dans 38% des cas, que transitent ces communications. Mais les échanges téléphoniques sont également concernés, pour 28% des cas, tandis que la documentation et notices techniques concernent 10,2%.
L'étude souligne également que l'anglais est la langue la plus utilisée dans le cadre des échanges internationaux (63%). Viennent ensuite l'allemand (20%) et l'espagnol (9%).
Une autre étude a été menée par Top Management France auprès de 1000 dirigeants de sociétés de moins 500 salariés entre 1987 et 2004 :
L'internationalisation pousse les dirigeants à parler plusieurs langues. En 2004, 11,6 % d'entre eux parlent trois langues étrangères voire plus, au lieu de 4 % en 1987. Plus de 73 % des patrons parlent anglais, mais moins de 20 % maîtrisent l'allemand (19 %) ou l'espagnol (18 %).
Enfin rappelons les résultats d'un sondage réalisé en 2002, sur un échantillon de 835 personnes :
- 2/3 des Français ne parlent aucune langue étrangère couramment.
- 1/3 ne parle aucune langue étrangère.
- Plus de 90% des moins de 25 ans parlent une langue étrangère.
- 1 Français sur 5 parle couramment l'anglais.
- 1 sur 5 souhaite apprendre une langue étrangère.
- L'anglais remporte leur suffrage.
- L'anglais est la langue la plus utilisée au travail,
- 1/3 des Français estime qu'il serait utile d'apprendre une langue étrangère pour leur carrière.
Enfin ils sont 80% à penser que tous les jeunes parleront une langue.
Citons encore la plus récente étude, publiée en février 2006, dans laquelle, deux Européens sur trois pensent que l'enseignement des langues devrait être une priorité politique.
Un sondage Eurobaromètre présenté le 21 février 2006 par la Commission Européenne montre un fort soutien de la part des personnes interrogées à l'apprentissage des langues. Un peu plus de la moitié des Européens estiment ainsi que six ans est l'âge idéal pour commencer à apprendre une ou deux langues étrangères, la langue anglaise étant citée en premier dans la quasi-totalité des pays où l'enquête a été conduite (25 États membres + Bulgarie, Roumanie, Turquie et Croatie).
56% des citoyens des États membres de l'Union européenne sont capables de participer à une conversation dans une autre langue que leur langue maternelle. Cela représente neuf points de plus que le résultat enregistré en 2001 au sein des quinze États membres à l'époque. 99% des Luxembourgeois, 97% des Slovaques et 95% des Lettons indiquent qu'ils connaissent au moins une langue étrangère, révèle cette enquête. Quant à l'objectif qui consiste à ce que tout citoyen de l'Union Européenne connaisse deux langues en plus de sa langue maternelle, 28% des répondants affirment qu'ils parlent suffisamment bien deux langues étrangères pour participer à une conversation. C'est le cas en particulier au Luxembourg (92%), aux Pays-Bas (75%) et en Slovénie (71%).
11% des répondants déclarent maîtriser au moins trois langues en plus de leur langue maternelle.
En revanche, près de la moitié des répondants, 44%, admettent ne pas connaître d'autre langue que leur langue maternelle.
Dans six États membres, la majorité des personnes interrogées appartiennent même à ce groupe; à savoir l'Irlande (66%), le Royaume-Uni (62%), l'Italie (59%), la Hongrie (58%), le Portugal (58%) et l'Espagne (56%).
L'anglais reste la langue étrangère la plus parlée dans toute l'Europe. 38% des citoyens de l'Union Européenne affirment qu'ils ont des connaissances suffisantes en anglais pour tenir une conversation. Dans 19 des 29 pays sondés, l'anglais est la langue la plus connue après la langue maternelle, en particulier en Suède (89%), à Malte (88%) et aux Pays-Bas (87%). L'Européen multilingue est plutôt jeune, a un bon niveau d'études ou est encore en cours d'études, est né dans un pays différent du pays où il réside, utilise les langues étrangères pour des raisons professionnelles et est motivé pour les apprendre.
Globalement, le niveau de motivation des citoyens de l'Union européenne pour apprendre les langues est faible. Au cours des deux dernières années, 18% des citoyens de l'Union européenne déclarent avoir appris une langue ou perfectionné leur connaissance d'une langue étrangère, et 21% indiquent qu'ils ont l'intention de le faire dans l'année à venir. Au vu de ces résultats, environ un Européen sur cinq est un apprenant actif en langue étrangère qui a récemment perfectionné ses connaissances linguistiques ou a l'intention de le faire dans les douze prochains mois. Seules 12% des personnes interrogées ont perfectionné leurs connaissances linguistiques par le passé et ont l'intention de continuer au cours de l'année à venir, obtenant ainsi le statut "d'apprenants en langue très actifs".
Les trois raisons le plus souvent citées qui peuvent décourager les gens d'apprendre une langue sont le manque de temps (34%), de motivation (30%) et les frais d'apprentissage (22%). Les moyens mentionnés pour encourager les personnes à apprendre une langue corroborent ces résultats: les cours de langue gratuits obtiennent 26% de citation, suivis par les cours qui conviendraient aux horaires de la personne, avec 18%.
www.unosel.orgcom : Le site Unosel est destiné à renseigner les personnes intéressées par un séjour ou stage éducatif ou linguistique ou leurs prescripteurs, enseignants, parents, DRH et responsables de formation, élus de CSE, autorités, presse…
Le site donne de nombreuses informations sur les langues, les formations universitaires, des conseils, des informations utiles, des statistiques, des enquêtes. Aujourd'hui, il reçoit plus de 20 000 visites mensuelles.
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